La peur ne dit ni oui, ni non. Elle prend tout ce qu’on dit la peur, tout ce qu’on pense, tout. Ca ne sert pas même d’écarquiller les yeux dans le noir dans ces cas-là. C’est de l’horreur de perdue et puis voilà tout. Elle a tout pris la nuit et les regards eux-mêmes. On est vidé par elle. Faut se tenir quand même par la main, on tomberait. Les gens du jour ne vous comprennent plus. On est séparé d’eux par toute la peur et on en reste écrasé jusqu’au moment où ça finit d’une façon ou d’une autre et alors on peut enfin les rejoindre ces salauds de tout un monde dans la mort ou dans la vie.
La peur ne dit ni oui, ni non. Elle prend tout ce qu’on dit la peur, tout ce qu’on pense, tout. Ca ne sert pas même d’écarquiller les yeux dans le noir dans ces cas-là. C’est de l’horreur de perdue et puis voilà tout. Elle a tout pris la nuit et les regards eux-mêmes. On est vidé par elle. Faut se tenir quand même par la main, on tomberait. Les gens du jour ne vous comprennent plus. On est séparé d’eux par toute la peur et on en reste écrasé jusqu’au moment où ça finit d’une façon ou d’une autre et alors on peut enfin les rejoindre ces salauds de tout un monde dans la mort ou dans la vie. Céline