La police finit toujours par tout savoir, sauf, naturellement, ce qui s’est passé en réalité. C’est-à-dire pas les faits, les choses, le couteau ou le revolver, mais pourquoi celui qui tenait le couteau ou le revolver a-t-il décidé tout à coup (et ces sortes de décisions ne se prennent généralement pas à la légère, s’imposent plutôt à l’homme d’une façon inéluctable, comme une obligation, une fatalité) de s’en servir.
La police finit toujours par tout savoir, sauf, naturellement, ce qui s’est passé en réalité. C’est-à-dire pas les faits, les choses, le couteau ou le revolver, mais pourquoi celui qui tenait le couteau ou le revolver a-t-il décidé tout à coup (et ces sortes de décisions ne se prennent généralement pas à la légère, s’imposent plutôt à l’homme d’une façon inéluctable, comme une obligation, une fatalité) de s’en servir. Claude Simon