Le bonheur est une telle ivresse, une telle violence qu’il emporte tout. Les pudeurs. Les peurs. Il peut être si douloureux, il peut faire vaciller, anéantir. Exactement comme le malheur. Mais on ne le dit jamais de crainte que tout le monde se méfie du bonheur. Parce que alors tout s’écroulerait. Parce que deviendrions tous des fauves qui se dévoreraient les uns les autres.
Le bonheur est une telle ivresse, une telle violence qu’il emporte tout. Les pudeurs. Les peurs. Il peut être si douloureux, il peut faire vaciller, anéantir. Exactement comme le malheur. Mais on ne le dit jamais de crainte que tout le monde se méfie du bonheur. Parce que alors tout s’écroulerait. Parce que deviendrions tous des fauves qui se dévoreraient les uns les autres. Grégoire Delacourt