Le caractère de l’enfance paraît unique ; les mœurs, dans cet âge, sont assez les mêmes, et ce n’est qu’avec une curieuse attention qu’on en pénètre la différence : elle augmente avec la raison, parce qu’avec celle-ci croissent les passions et les vices, qui seuls rendent les hommes si dissemblables entre eux, et si contraires à eux-mêmes.
Le caractère de l’enfance paraît unique ; les mœurs, dans cet âge, sont assez les mêmes, et ce n’est qu’avec une curieuse attention qu’on en pénètre la différence : elle augmente avec la raison, parce qu’avec celle-ci croissent les passions et les vices, qui seuls rendent les hommes si dissemblables entre eux, et si contraires à eux-mêmes. La Bruyère