Le christianisme a beaucoup fait pour l’amour en en faisant un péché. Il exclut la femme du sacerdoce. Il la redoute. Il montre combien elle est dangereuse. Il répète avec l’Ecclésiaste : Les bras de la femme sont semblables aux filets des chasseurs : Il nous avertit de ne point mettre notre espoir en elle : Ne vous appuyez point sur un roseau qu’agite le vent, et n’y mettez pas votre confiance, car toute chair est comme l’herbe, et sa gloire passe comme la fleur des champs. Il craint les ruses de celle qui perdit le genre humain : Toute malice est petite, comparée a la malice de la femme. Mais, par la crainte qu’il en fait paraitre, il la rend puissante et redoutable.
Le christianisme a beaucoup fait pour l’amour en en faisant un péché. Il exclut la femme du sacerdoce. Il la redoute. Il montre combien elle est dangereuse. Il répète avec l’Ecclésiaste : Les bras de la femme sont semblables aux filets des chasseurs : Il nous avertit de ne point mettre notre espoir en elle : Ne vous appuyez point sur un roseau qu’agite le vent, et n’y mettez pas votre confiance, car toute chair est comme l’herbe, et sa gloire passe comme la fleur des champs. Il craint les ruses de celle qui perdit le genre humain : Toute malice est petite, comparée a la malice de la femme. Mais, par la crainte qu’il en fait paraitre, il la rend puissante et redoutable. Anatole France
Comme Lilith.