Le Lapin et le Hérisson ———————– A quoi bon, dit le lapin, Tous ces piquants, telles mille lances, Car ses épines n’empêchent pas A tout oursin qu’on le mange ? Ces éclairs figés d’obscure Qui n’attirent que feuilles et terre. A ces mots vint le renard Au pelage plus doux qu’un lièvre, Mais préféra le cousin De fourrure au hérisson. Car plutôt anticiper Que les fourrés rechercher.
Le Lapin et le Hérisson ———————– A quoi bon, dit le lapin, Tous ces piquants, telles mille lances, Car ses épines n’empêchent pas A tout oursin qu’on le mange ? Ces éclairs figés d’obscure Qui n’attirent que feuilles et terre. A ces mots vint le renard Au pelage plus doux qu’un lièvre, Mais préféra le cousin De fourrure au hérisson. Car plutôt anticiper Que les fourrés rechercher. Charles de Leusse