Le plaisir de la phrase est très culturel. L’artefact créé par les rhéteurs, les grammairiens, les linguistes, les maîtres, les écrivains, les parents, cet artefact est mimé d’une façon plus ou moins ludique ; on joue d’un objet exceptionnel, dont la linguistique a bien souligné le paradoxe : immuablement structuré et cependant infiniment renouvelable : quelque chose comme le jeu d’échecs.

août 11, 2012 Frédérick Jézégou

Le plaisir de la phrase est très culturel. L’artefact créé par les rhéteurs, les grammairiens, les linguistes, les maîtres, les écrivains, les parents, cet artefact est mimé d’une façon plus ou moins ludique ; on joue d’un objet exceptionnel, dont la linguistique a bien souligné le paradoxe : immuablement structuré et cependant infiniment renouvelable : quelque chose comme le jeu d’échecs. Roland Barthes

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4 pensées sur “Le plaisir de la phrase est très culturel. L’artefact créé par les rhéteurs, les grammairiens, les linguistes, les maîtres, les écrivains, les parents, cet artefact est mimé d’une façon plus ou moins ludique ; on joue d’un objet exceptionnel, dont la linguistique a bien souligné le paradoxe : immuablement structuré et cependant infiniment renouvelable : quelque chose comme le jeu d’échecs.”

Esther
octobre 9, 2012 à 2:44

Très humain en somme.
Cochonfucius
octobre 9, 2012 à 2:45

Et combinatoire.
Esther
octobre 9, 2012 à 2:47

Les humains ne le sont-ils pas?
Cochonfucius
octobre 9, 2012 à 3:03

Combiner ceci avec cela, telle est leur principale source de divertissements.

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