Le suicide me paraît être la dernière crise d’une maladie morale, comme la mort naturelle est celle d’une maladie physique; mais la vie morale étant soumise aux lois particulières de la volonté humaine, sa cessation ne doit-elle pas concorder aux manifestations de l’intelligence ? Aussi est-ce une pensée qui tue et non le pistolet
Le suicide me paraît être la dernière crise d’une maladie morale, comme la mort naturelle est celle d’une maladie physique; mais la vie morale étant soumise aux lois particulières de la volonté humaine, sa cessation ne doit-elle pas concorder aux manifestations de l’intelligence ? Aussi est-ce une pensée qui tue et non le pistolet
Honoré de Balzac