Le temps avait endormi la douleur, certes, mais c’était un anesthésiant qui n’apportait pas la guérison. J’attendais toujours le jour où je me réveillerais sans une pensée pour lui. Etait-il possible que je ne surmonte jamais cette perte ? Qu’elle demeure à jamais ? Qu’elle modèle mon existence jusqu’à la fin ?.
Le temps avait endormi la douleur, certes, mais c’était un anesthésiant qui n’apportait pas la guérison. J’attendais toujours le jour où je me réveillerais sans une pensée pour lui. Etait-il possible que je ne surmonte jamais cette perte ? Qu’elle demeure à jamais ? Qu’elle modèle mon existence jusqu’à la fin ?. Douglas Kennedy