Le temps passait. Les particules de ténèbres dessinaient d’étranges figures sur ma rétine. Au bout d’un moment, ces figures s’écroulaient sans bruit, puis d’autres se formaient. Dans l’espace immobile comme du mercure, seule bougeait la nuit.
Le temps passait. Les particules de ténèbres dessinaient d’étranges figures sur ma rétine. Au bout d’un moment, ces figures s’écroulaient sans bruit, puis d’autres se formaient. Dans l’espace immobile comme du mercure, seule bougeait la nuit. Haruki Murakami