Le temps passe pour tous les hommes, mais le nôtre est plus long. J’essuie les crachats. Je n’y prête pas garde : ce ne sont que des filets d’eau qui s’échappent de bouches mortelles. Je les surpasse en écrivant mes romans.
Le temps passe pour tous les hommes, mais le nôtre est plus long. J’essuie les crachats. Je n’y prête pas garde : ce ne sont que des filets d’eau qui s’échappent de bouches mortelles. Je les surpasse en écrivant mes romans. Philippe Claudel