Le vieillard ne peut plus contempler le ciel. Toujours penché, il regarde la terre d’où il est né, où il retournera bientôt ; il s’avance à trois pieds, quelquefois à quatre, comme l’enfant à la mamelle, et il rampe tristement dans la fange. Tout rentre au sein qui lui donna la vie, tout redevient néant, comme il l’était dans l’origine. Voilà pourquoi la Vieillesse courbée, pour se soutenir, sur un bâton, frappe continuellement la terre insensible à ses vœux.
Le vieillard ne peut plus contempler le ciel. Toujours penché, il regarde la terre d’où il est né, où il retournera bientôt ; il s’avance à trois pieds, quelquefois à quatre, comme l’enfant à la mamelle, et il rampe tristement dans la fange. Tout rentre au sein qui lui donna la vie, tout redevient néant, comme il l’était dans l’origine. Voilà pourquoi la Vieillesse courbée, pour se soutenir, sur un bâton, frappe continuellement la terre insensible à ses vœux. Caius Cornelius Gallus