L’élevage, cette horreur, avait également disparu. Elever, chérir les bêtes pour les livrer ensuite au couteau du boucher, c’étaient bien là des moeurs dignes des barbares du XXème siècle. Le bétail n’existait plus. La viande était cultivée sous la direction de chimistes spécialistes et selon les méthodes, mises au point et industrialisées, du génial précurseur Carrel, dont l’immortel coeur de poulet vivait encore au Musée de la Société protectrice des animaux.
L’élevage, cette horreur, avait également disparu. Elever, chérir les bêtes pour les livrer ensuite au couteau du boucher, c’étaient bien là des moeurs dignes des barbares du XXème siècle. Le bétail n’existait plus. La viande était cultivée sous la direction de chimistes spécialistes et selon les méthodes, mises au point et industrialisées, du génial précurseur Carrel, dont l’immortel coeur de poulet vivait encore au Musée de la Société protectrice des animaux. René Barjavel