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Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.

mars 27, 2010 Frédérick Jézégou

Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
Léo Ferré

Le Dico des citations

← Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez en regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
Il y a derrière les yeux des gens une cité privée où n’entre personne Une cité avec tout le confort d’imagination possible Les gens que tu vois chez toi sont d’abord chez eux Ils ne te voient pas Ils se singularisent dans l’immédiate et toujours constante défense de soi Ils ont peur Ils sont terribles les gens Ceux que tu appellent tes amis, ce sont d’abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse L’homme est un "self made dog"… Mais il parle au centre du monde, et le monde, c’est lui →

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