Les états de l’enfance sont si pleins, si riches. L’enfance frémit. Elle est résolument du côté de la vie. Même les moments où il ne se passe rien sont peuplés de rêves, d’êtres imaginaires, de questionnements. Les vides n’existent pas. Pas encore. Les vides viendront plus tard, lorsque les vies commencent à se distendre, lorsque les joies et les douleurs se font moins violentes, moins excessives.
Les états de l’enfance sont si pleins, si riches. L’enfance frémit. Elle est résolument du côté de la vie. Même les moments où il ne se passe rien sont peuplés de rêves, d’êtres imaginaires, de questionnements. Les vides n’existent pas. Pas encore. Les vides viendront plus tard, lorsque les vies commencent à se distendre, lorsque les joies et les douleurs se font moins violentes, moins excessives. Laurence Tardieu