Les femmes elles savent depuis le premier jour qu’elles ne quitteront jamais la ville, elles sont bienheureuses d’avoir trouvé un homme, un qui a bien voulu les épouser, elles plaignent celles qui restent seules, et qui meurent seules à Falmouth, elles savent que la solitude de ces femmes-là doit être sans fond puisque la leur est déjà presque impensable.
Les femmes elles savent depuis le premier jour qu’elles ne quitteront jamais la ville, elles sont bienheureuses d’avoir trouvé un homme, un qui a bien voulu les épouser, elles plaignent celles qui restent seules, et qui meurent seules à Falmouth, elles savent que la solitude de ces femmes-là doit être sans fond puisque la leur est déjà presque impensable. Philippe Besson