Les filles, elles ont besoin qu’on leur parle. Pas toutes, bien sûr. Mais la plupart, quand même. Elles ont besoin qu’on s’intéresse à elles, qu’on ait des conversations et moi, je n’étais pas doué pour ce genre de choses. Très vite, elles se lassaient. Elles me plantaient là, un beau matin, vaguement dépitées, vaguement déçues. Je n’étais pas vraiment vexé ni surpris. A leur place, j’aurais fait pareil.
Les filles, elles ont besoin qu’on leur parle. Pas toutes, bien sûr. Mais la plupart, quand même. Elles ont besoin qu’on s’intéresse à elles, qu’on ait des conversations et moi, je n’étais pas doué pour ce genre de choses. Très vite, elles se lassaient. Elles me plantaient là, un beau matin, vaguement dépitées, vaguement déçues. Je n’étais pas vraiment vexé ni surpris. A leur place, j’aurais fait pareil. Philippe Besson