L’existence n’est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça s’arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre cœur comme une grosse bête immobile – ou alors il n’y a plus rien du tout. Il n’y avait plus rien du tout, j’avais les yeux vides et je m’enchantais de ma délivrance.
L’existence n’est pas quelque chose qui se laisse penser de loin : il faut que ça vous envahisse brusquement, que ça s’arrête sur vous, que ça pèse lourd sur votre cœur comme une grosse bête immobile – ou alors il n’y a plus rien du tout. Il n’y avait plus rien du tout, j’avais les yeux vides et je m’enchantais de ma délivrance. Jean-Paul Sartre