L’Histoire serait-elle une vérité majeure faite de millions de mensonges individuels cousus les uns aux autres, comme ces vieilles couvertures que fabriquait Fédorine pour nous nourrir lorsque j’étais enfant, et qui paraissaient neuves et splendides, dans leur arc-en-ciel de couleurs, alors qu’elles étaient constituées de rebuts de tissu, de formes disparates, de laines de qualités incertaines, de provenances inconnues ?.
L’Histoire serait-elle une vérité majeure faite de millions de mensonges individuels cousus les uns aux autres, comme ces vieilles couvertures que fabriquait Fédorine pour nous nourrir lorsque j’étais enfant, et qui paraissaient neuves et splendides, dans leur arc-en-ciel de couleurs, alors qu’elles étaient constituées de rebuts de tissu, de formes disparates, de laines de qualités incertaines, de provenances inconnues ?. Philippe Claudel