L’homme n’a-t-il pas eu le sentiment de cette faiblesse, lorsqu’en prenant congé d’un ami, il créa pour la première fois le mot adieu ? N’a-t-il pas voulu dire à la personne aimée, je ne suis plus là pour veiller sur toi ; mais je te recommande à Dieu, qui veille sur tous : voilà ce que j’éprouve chaque fois que je prononce ce mot en me séparant d’un ami : voilà les mille pensées qu’il éveille en moi. Direz-vous aussi qu’il a été créé par le hasard ?.
L’homme n’a-t-il pas eu le sentiment de cette faiblesse, lorsqu’en prenant congé d’un ami, il créa pour la première fois le mot adieu ? N’a-t-il pas voulu dire à la personne aimée, je ne suis plus là pour veiller sur toi ; mais je te recommande à Dieu, qui veille sur tous : voilà ce que j’éprouve chaque fois que je prononce ce mot en me séparant d’un ami : voilà les mille pensées qu’il éveille en moi. Direz-vous aussi qu’il a été créé par le hasard ?. Alexandre Dumas