L’humanité se divise en deux camps : les pondeuses et les amoureuses. Les pondeuses n’ont pas à jouir, leur organisme, d’emblée disposé à la fertilité, n’attend que l’occasion. En revanche, les amoureuses, d’architecture plus subtile ont besoin d’extases, de secousses, d’ébranlement, pour accéder à cette tâche difficile, la fécondation.
L’humanité se divise en deux camps : les pondeuses et les amoureuses. Les pondeuses n’ont pas à jouir, leur organisme, d’emblée disposé à la fertilité, n’attend que l’occasion. En revanche, les amoureuses, d’architecture plus subtile ont besoin d’extases, de secousses, d’ébranlement, pour accéder à cette tâche difficile, la fécondation. Eric-Emmanuel Schmitt