Mais au fond, mourir d’ignorance ou mourir sous les milliers de pas d’hommes redevenus libres, il n’y a au vrai aucune espèce de différence. On ferme les yeux, et puis il n’y a plus rien. Et la mort n’est jamais difficile. Elle ne réclame ni héros ni esclave. Elle mange ce qu’on lui donne.
Mais au fond, mourir d’ignorance ou mourir sous les milliers de pas d’hommes redevenus libres, il n’y a au vrai aucune espèce de différence. On ferme les yeux, et puis il n’y a plus rien. Et la mort n’est jamais difficile. Elle ne réclame ni héros ni esclave. Elle mange ce qu’on lui donne. Philippe Claudel