Mes mots, si péniblement attrapés, je les retenais toujours par les ailes, je ne voulais pas les laisser, je craignais qu’ils ne s’échappent. Après tout, une phrase, pour un mot, c’est une prison. Ils préféreraient sûrement se promener seuls,.
Mes mots, si péniblement attrapés, je les retenais toujours par les ailes, je ne voulais pas les laisser, je craignais qu’ils ne s’échappent. Après tout, une phrase, pour un mot, c’est une prison. Ils préféreraient sûrement se promener seuls,. Erik Orsenna