Mon trafic est de feuilles volantes, dit un personnage de Shakespeare. Combien sommes—nous, aujourd’hui, qui trafiquons de feuilles volantes l Étrange et risible métier ! On est écrivain pour vivre. Il ne s’agit plus de réfléchir, de méditer, de corriger ; il s’agit de charger la feuille volante. L’écrivain fait sa page quotidienne pour gagner son pain quotidien.
Mon trafic est de feuilles volantes, dit un personnage de Shakespeare. Combien sommes—nous, aujourd’hui, qui trafiquons de feuilles volantes l Étrange et risible métier ! On est écrivain pour vivre. Il ne s’agit plus de réfléchir, de méditer, de corriger ; il s’agit de charger la feuille volante. L’écrivain fait sa page quotidienne pour gagner son pain quotidien. Louis Veuillot