Ne ne sommes pas du tout dans la post-vérité, nous sommes dans la post-irrévérence. L’irrévérence n’existe plus. Et dès que quelqu’un juge, ça devient scandaleux – alors que le jugement, ça permet la critique, et qu’on ne peut pas être intelligent sans la possibilité de critique personnelle. Par conséquent, le Je t’emmerde est beaucoup plus fort que le Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. On vote pour D. Trump parce qu’il s’autorise, de façon outrancière, ce que nous ne nous autorisons plus au quotidien.
Ne ne sommes pas du tout dans la post-vérité, nous sommes dans la post-irrévérence. L’irrévérence n’existe plus. Et dès que quelqu’un juge, ça devient scandaleux – alors que le jugement, ça permet la critique, et qu’on ne peut pas être intelligent sans la possibilité de critique personnelle. Par conséquent, le Je t’emmerde est beaucoup plus fort que le Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. On vote pour D. Trump parce qu’il s’autorise, de façon outrancière, ce que nous ne nous autorisons plus au quotidien. Vincent Cespedes