Ne viens pas me dire que la nature n’est pas un miracle. Ne viens pas me dire que le monde n’est pas un conte de fées. Celui qui ne l’a pas compris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de le terminer. On dispose alors d’une dernière chance d’arracher ses œillères, d’une dernière occasion de se frotter les yeux de stupéfaction, d’une dernière possibilité de s’abandonner à ce miracle dont on prend congé et que l’on va quitter.
Ne viens pas me dire que la nature n’est pas un miracle. Ne viens pas me dire que le monde n’est pas un conte de fées. Celui qui ne l’a pas compris ne le comprendra peut-être pas avant que le conte soit sur le point de le terminer. On dispose alors d’une dernière chance d’arracher ses œillères, d’une dernière occasion de se frotter les yeux de stupéfaction, d’une dernière possibilité de s’abandonner à ce miracle dont on prend congé et que l’on va quitter. Jostein Gaarder