Notre amour-propre nous dérobe à nous-mêmes, et nous diminue tous nos défauts. Nous vivons avec eux comme avec les odeurs que nous portons ; nous ne les sentons plus, elles n’incommodent que les autres : pour les voir dans leur vrai point de vue, il faut les voir dans autrui.
Notre amour-propre nous dérobe à nous-mêmes, et nous diminue tous nos défauts. Nous vivons avec eux comme avec les odeurs que nous portons ; nous ne les sentons plus, elles n’incommodent que les autres : pour les voir dans leur vrai point de vue, il faut les voir dans autrui. Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles