Notre horloge corporelle n’est pas rationnelle. C’est exactement comme un chagrin d’amour : on ne sait pas quand on se remettra. Au pire moment de la douleur, on pense que la plaie sera toujours vive. Et puis, un matin, on s’étonne de ne plus ressentir ce poids terrible. Quelle surprise de constater que le mal-être s’est enfui.
Notre horloge corporelle n’est pas rationnelle. C’est exactement comme un chagrin d’amour : on ne sait pas quand on se remettra. Au pire moment de la douleur, on pense que la plaie sera toujours vive. Et puis, un matin, on s’étonne de ne plus ressentir ce poids terrible. Quelle surprise de constater que le mal-être s’est enfui. David Foenkinos