Nous avons beau – comme l’arbre qui est né sage – soupçonner les grimaces du destin, nous n’avons pas encore appris à sourire des simples blessures du coeur. L’orage nous terrasse, entame la chair même du bonheur. Mais, l’eau nouvelle est l’invention des matins.
Nous avons beau – comme l’arbre qui est né sage – soupçonner les grimaces du destin, nous n’avons pas encore appris à sourire des simples blessures du coeur. L’orage nous terrasse, entame la chair même du bonheur. Mais, l’eau nouvelle est l’invention des matins. Andrée Chedid