Nous ne vivons pas vraiment durant la majeure partie de notre vie. Nous nous consumons dans une longue léthargie, que, pour nous leurrer et nous réconforter nous-mêmes, nous appelons existence. Pour le reste, nous allons vacillants, éclairés seulement par de brèves intermittences.
Nous ne vivons pas vraiment durant la majeure partie de notre vie. Nous nous consumons dans une longue léthargie, que, pour nous leurrer et nous réconforter nous-mêmes, nous appelons existence. Pour le reste, nous allons vacillants, éclairés seulement par de brèves intermittences. Mia Couto