Ô chair, ma chair, femme que j’ai aimée et perdue, – c’est toi dans cette heure humide que j’évoque et fais chant. – Comme un vase tu abritas l’infinie tendresse, – et l’oubli infini te réduisit en miettes comme un vase.
Ô chair, ma chair, femme que j’ai aimée et perdue, – c’est toi dans cette heure humide que j’évoque et fais chant. – Comme un vase tu abritas l’infinie tendresse, – et l’oubli infini te réduisit en miettes comme un vase. Pablo Neruda