On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d’avenir. Une vie qu’on revendique, dont on est fier, une vie qu’on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C’est pour cela qu’on a inventé le mot passé : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour, il revient. Il emboutit le présent. S’installe. Pollue. Et finit même par obscurcir l’avenir.
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d’avenir. Une vie qu’on revendique, dont on est fier, une vie qu’on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours. On subissait, on était influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on disait oui, on disait non, on disait chiche sans savoir pourquoi. C’est pour cela qu’on a inventé le mot passé : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour, il revient. Il emboutit le présent. S’installe. Pollue. Et finit même par obscurcir l’avenir. Katherine Pancol