Chevauchant sur une route de campagne, le Maître observa une pause près d'une taverne. Il demanda un peu d'eau-de-vie. «Dans une grande coupe?», demanda l'aubergiste. «Non, dans un seau, c'est pour mon cheval». On y versa douze pichets d'eau-de-vie. Le cheval but et fut en belle humeur. «Encore un demi-seau et ce sera bon». Le cheval but encore. «Dix-huit pichets d'eau-de-vie, cela vous fera trois mille six cents coquilles», dit l'aubergiste. Ayant payé, le cavalier se disposait à reprendre sa route. «Vous prendrez bien, vous aussi, une consommation, c'est la maison qui vous l'offre».
«Je ne peux pas, dit le Maître. Vous voyez bien ! Je reprends la route».
Chevauchant sur une route de campagne, le Maître observa une pause près d'une taverne. Il demanda un peu d'eau-de-vie. «Dans une grande coupe?», demanda l'aubergiste. «Non, dans un seau, c'est pour mon cheval». On y versa douze pichets d'eau-de-vie. Le cheval but et fut en belle humeur. «Encore un demi-seau et ce sera bon». Le cheval but encore. «Dix-huit pichets d'eau-de-vie, cela vous fera trois mille six cents coquilles», dit l'aubergiste. Ayant payé, le cavalier se disposait à reprendre sa route. «Vous prendrez bien, vous aussi, une consommation, c'est la maison qui vous l'offre».
«Je ne peux pas, dit le Maître. Vous voyez bien ! Je reprends la route».
Un cheval dansant 🙂