On pleure d’être mortel et on vit comme un immortel, comme un petit bourge pourri gâté d’immortel qui pète plus haut que ses pauvres soixante années vouées à s’écouler dans l’indifférence générale jusqu’à l’égout d’un cimetière sans croix.
On pleure d’être mortel et on vit comme un immortel, comme un petit bourge pourri gâté d’immortel qui pète plus haut que ses pauvres soixante années vouées à s’écouler dans l’indifférence générale jusqu’à l’égout d’un cimetière sans croix. François Bégaudeau