Oui, je voudrais qu’aucun ne vous trouvât aimable, – Que vous fussiez réduite en un sort misérable, – Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien ; – Que vous n’eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, – Afin que de mon cœur l’éclatant sacrifice – Vous pût d’un pareil sort réparer l’injustice ; – Et que j’eusse la joie et la gloire en ce jour – De vous voir tenir tout des mains de mon amour.
Oui, je voudrais qu’aucun ne vous trouvât aimable, – Que vous fussiez réduite en un sort misérable, – Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien ; – Que vous n’eussiez ni rang, ni naissance, ni bien, – Afin que de mon cœur l’éclatant sacrifice – Vous pût d’un pareil sort réparer l’injustice ; – Et que j’eusse la joie et la gloire en ce jour – De vous voir tenir tout des mains de mon amour. Molière