Pardonne-moi, Dora. Peut-être est-ce la fatigue. Des années de lutte, l’angoisse, les mouchards, le bagne… Où trouverais-je la force d’aimer ? Il me reste au moins celle de haïr. Cela vaut mieux que ne rien sentir.
Pardonne-moi, Dora. Peut-être est-ce la fatigue. Des années de lutte, l’angoisse, les mouchards, le bagne… Où trouverais-je la force d’aimer ? Il me reste au moins celle de haïr. Cela vaut mieux que ne rien sentir. Albert Camus