Partager un malheur, c’est souffrir une deuxième fois, à moins que. .. A moins que prendre part au récit d’un désastre ne soit justement pas le partager. Parce que le choix des mots, l’agencement des souvenirs, la recherche esthétique entraînent la maîtrise des émotions et le remaniement de l’image qu’on se fait de ce qui nous est arrivé.
Partager un malheur, c’est souffrir une deuxième fois, à moins que. .. A moins que prendre part au récit d’un désastre ne soit justement pas le partager. Parce que le choix des mots, l’agencement des souvenirs, la recherche esthétique entraînent la maîtrise des émotions et le remaniement de l’image qu’on se fait de ce qui nous est arrivé. Boris Cyrulnik