Paul Léautaud
Ce matin, chez Garçon, dans le salon, comme j’attendais pour le voir, une femme, 40 ou 45 ans, fort jolie, mise cossue, mais très simple, de beaux yeux, une jolie bouche, un sourire délicieux, le décolleté de son corsage laissant voir le globe des seins sous une légère guipure, en compagnie d’un homme d’une cinquantaine d’années, à monocle et à rosette.