Personne n’ose regarder les très laids, de peur de les blesser, et les très laids meurent de solitude, pour cause de délicatesse universelle. Quant aux très beaux, tout le monde les regarde, mais ils n’osent regarder personne, de peur qu’on ne leur saute dessus. Et les très beaux meurent de solitude, pour cause d’admiration universelle.
Personne n’ose regarder les très laids, de peur de les blesser, et les très laids meurent de solitude, pour cause de délicatesse universelle. Quant aux très beaux, tout le monde les regarde, mais ils n’osent regarder personne, de peur qu’on ne leur saute dessus. Et les très beaux meurent de solitude, pour cause d’admiration universelle. Daniel Pennac