Peut-on rêver plus stupéfiante construction que ce décor adossé au vide pour ouvrir, aux guetteurs que nous sommes, ses fenêtres battantes sur l’énigme de nos vies ? Monument d’interrogation infinie, indifféremment modelé par les orages du cœur et les rafales du temps, voilà ce qui fascine Breton dans cette construction toujours en suspens : Oui, il doit exister des observatoires du ciel intérieur. Je veux dire des observatoires tout faits, dans le monde extérieur naturellement. Ce serait, pourrait-on dire du point de vue surréaliste, la question des châteaux.
Peut-on rêver plus stupéfiante construction que ce décor adossé au vide pour ouvrir, aux guetteurs que nous sommes, ses fenêtres battantes sur l’énigme de nos vies ? Monument d’interrogation infinie, indifféremment modelé par les orages du cœur et les rafales du temps, voilà ce qui fascine Breton dans cette construction toujours en suspens : Oui, il doit exister des observatoires du ciel intérieur. Je veux dire des observatoires tout faits, dans le monde extérieur naturellement. Ce serait, pourrait-on dire du point de vue surréaliste, la question des châteaux. André Breton