Philippe Labarthe
Veuillez svp prendre note que les citations que vous rapportez à Ylipe sont bien de lui mais qu’il ne s’appelle pas Philippe Lacoue Labarthe mais Philippe Labarthe tout court. Lacoue Labarthe est une autre personne.
Merci de bien vouloir corriger cela
Philippe Labarthe, alias Ylipe Écrivain et peintre né le 9 janvier 1936 à Bordeaux (France) et mort le samedi 15 mars 2003
Philippe Labarthe a fait les Beaux-arts de Bordeaux, sa ville natale, avant de s’installer à Paris où il s’adonna aux dessins d’humour, à l’écriture d’aphorismes et à la peintre. Dans les années soixante, il collabora aux magazines « Arts », L’Express, et aux « Lettres Nouvelles ». Dans « Journal en public » (Ed. La Quinzaine, 2006, page 220-221) Maurice Nadeaunous apprend d’où vient le pseudonyme Ylipe : Il signait ses dessins de son prénom. Pour la première lettre de ce prénom la lettre grecque « phi » qui ressemble à u « y ». Quand il m’a apporté, il a une quarantaine d’années, ses premiers dessins pour « Les Lettres Nouvelles », je l’appelle Ylipe, par inattention. Il a rendu ce nom notoire dans d’autres périodiques, dans des albums (« Aqua Toffanna », 1962), par ses propres textes.
– La diarrhée est l’ennemie de celui qui se prosterne.
– Cet air emprunté, un jour, il faudra le rendre.
– Dieu a de beaux saints.
– Il y a des êtres chers qui ne valent pas grand-chose.
– Les bonbons devraient avoir un noyau pour que l’on puisse les sucer plus longtemps.
– Ce qui sert pourrait tout aussi bien ne servir à rien.
– On rencontre peu d’ex-aequo contents de l’être.
– C’est quand on a tout que le reste vous manque.
– Ça fait pauvre, de détester les riches.
– L’inégalité n’est pas une preuve de l’existence de l’égalité.
– La paresse des autres est une menace pour la mienne.
– On est toujours plus vieux que sur la photo.
– Un soupçon de vanille ne suffit pas pour inculper le gâteau.
– Arrivé à l’os, n’importe qui est beau.
– Le cil est un poil qui a réussi.
– Le moindre mal fait tout aussi mal, mais moins.