Pierre Menard
Paris, ce sont aussi des odeurs à peine soutenables, ces remugles de chou et d’oignon, reliefs des repas de riches que les regrattiers vendent, coupés d’on ne sait quelle mixture, au petit peuple ; ces effluves d’urine sans cesse accrus par ceux qui se soulagent jusque dans les cages d’escalier ; ces relents cadavériques qui montent des tanneries, des boucheries et abattoirs sis au milieu des habitations, ces vapeurs d’alcool, de crasse et de sueur de ceux à qui l’eau fait peur.