Pour garder dans sa mémoire le souvenir de quelques minutes heureuses, il faut chaque jour s’exercer à y penser, chaque jour les glaner, comme ces femmes ramassant l’hiver pour se chauffer un peu de bois mort qu’elles serrent au creux de leur tablier.
Pour garder dans sa mémoire le souvenir de quelques minutes heureuses, il faut chaque jour s’exercer à y penser, chaque jour les glaner, comme ces femmes ramassant l’hiver pour se chauffer un peu de bois mort qu’elles serrent au creux de leur tablier. Françoise Lefèvre