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6 pensées sur “« Pour vivre heureux, vivons caché. ».

  • juin 30, 2012 à 3:11
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    Au jardin, de préférence.

  • juin 30, 2012 à 3:22
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    Les créatures qui, dans le jardin, sont les plus imperceptibles, y sont aussi les plus heureuses.

  • octobre 29, 2012 à 10:05
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    Pourquoi donc, dit alors don altesse en colère,
    Le plus aimable des oiseaux
    Se tint-il dans les bois, farouche et solitaire,
    Tandis que mon palais est rempli de moineaux ?
    C'est, lui dit le Mentor, afin de vous instruire
    De ce qu'un jour vous devez éprouver :
    Les sots savent tous se produire ;
    Le mérite se cache, il faut l'aller trouver

    « Le Rossignol et le Prince », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 40-41

    Un homme riche, sot et vain,
    Qualités qui parfois marchent de compagnie,
    Croyait pour tous les arts avoir un goût divin,
    Et pensait que son or lui donnait du génie.

    « Le sanglier et les rossignols », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 75

    Mon ami, chez les grands quiconque voudra plaire
    Doit d'abord cacher son esprit.

    « Le renard déguisé », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 84

    Ainsi le suffrage d'un sot
    Fait plus de mal que sa critique

    « La fauvette et le rossignol », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 108

    Un jour, deux chauves dans un coin
    Virent briller certain morceau d'ivoire.
    Chacun d'eux veut l'avoir ; dispute et coups de poing.
    Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez le croire,
    Le peu de cheveux gris qui lui restaient encor.
    Un peigne était le beau trésor
    Qu'il eut pour prix de sa victoire.

    « Les deux chauves », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 116

    My recent post Benjamin Constant : Adolphe

  • octobre 29, 2012 à 10:09
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    Pour vivre heureux, vivons caché

    Le Grillon.

    Un pauvre petit grillon.
    Caché dans l’herbe fleurie.
    Regardait un papillon
    Voltigeant dans la prairie.
    L’insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
    L’azur, la pourpre et l’or éclataient sur ses ailes ;
    Jeune, beau, petit-maitre, il court de fleurs en fleurs,
    Prenant et quittant les plus belles.
    Ah ! disait le grillon, que son sort et le mien
    Sont différents ! Dame nature
    Pour lui fit tout, et pour moi rien.
    Je n’ai point de talent, encor moins de figure,
    Nul ne prend garde à moi, l’on m’ignore ici-bas :
    Autant vaudrait n’exister pas.
    Comme il parlait, dans la prairie
    Arrive une troupe d’enfants :
    Aussitôt les voilà courants
    Après ce papillon dont ils ont tous envie.
    Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l’attraper ;
    L’insecte vainement cherche à leur échapper,
    Il devient bientôt leur conquête.
    L’un le saisit par l’aile, un autre par le corps ;
    Un troisième survient, et le prend par la tête :
    Il ne fallait pas tant d’efforts
    Pour déchirer la pauvre bête.
    Oh ! oh ! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
    Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
    Combien je vais aimer ma retraite profonde !
    Pour vivre heureux, vivons caché.

    My recent post Benjamin Constant : Adolphe

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