Puis, ce fut l’âge blond des tiédeurs et des vents ; – La Lune se peupla de murmures vivants, – Elle eut des mers sans fond et des fleuves sans nombre ; – Des troupeaux, des cités, des pleurs, des cris joyeux ; – Elle eut l’amour, elle eut ses arts, ses lois, ses Dieux, – Et lentement rentra dans l’ombre.
Puis, ce fut l’âge blond des tiédeurs et des vents ; – La Lune se peupla de murmures vivants, – Elle eut des mers sans fond et des fleuves sans nombre ; – Des troupeaux, des cités, des pleurs, des cris joyeux ; – Elle eut l’amour, elle eut ses arts, ses lois, ses Dieux, – Et lentement rentra dans l’ombre. Edmond Haraucourt