Puisque je ne peux écrire pour les enfants eux-même (ils n’ont nullement besoin de savoir les noms des fleurs qu’ils reconnaissent mieux que les botanistes), j’écris en songeant à cet enfant que nous fûmes tous, allongé dans l’herbe humide, un matin de mai, et qui s’imprégnait, dans une extase paisible, du parfum d’amitié des plus petites plantes.
Puisque je ne peux écrire pour les enfants eux-même (ils n’ont nullement besoin de savoir les noms des fleurs qu’ils reconnaissent mieux que les botanistes), j’écris en songeant à cet enfant que nous fûmes tous, allongé dans l’herbe humide, un matin de mai, et qui s’imprégnait, dans une extase paisible, du parfum d’amitié des plus petites plantes. Pierre Lieutaghi