Quand enfin quelqu’un se débarrasse de ses épaisseurs qui sont de pauvres armures : le savoir, la conscience de soi, la bienséance parfois, l’habitude, toutes ces choses qui servent d’écrans, de murailles, de vêtements lourds que l’on met sur soi. Quant à certains moments tout ça tombe, la solitude est alors entière, et en même temps c’est la fraternité qui est là.
Quand enfin quelqu’un se débarrasse de ses épaisseurs qui sont de pauvres armures : le savoir, la conscience de soi, la bienséance parfois, l’habitude, toutes ces choses qui servent d’écrans, de murailles, de vêtements lourds que l’on met sur soi. Quant à certains moments tout ça tombe, la solitude est alors entière, et en même temps c’est la fraternité qui est là. Christian Bobin