Quand l’œil se promène sur une femme parée qui montre une magnifique poitrine, ne croit-on pas voir le dessert monté de quelque beau dîner? Mais le regard qui se coule entre l’étoffe froissée parle sommeil, embrasse des coins friands et s’en régale comme on dévore un fruit volé qui rougit entre deux feuilles sur l’espalier.
Quand l’œil se promène sur une femme parée qui montre une magnifique poitrine, ne croit-on pas voir le dessert monté de quelque beau dîner? Mais le regard qui se coule entre l’étoffe froissée parle sommeil, embrasse des coins friands et s’en régale comme on dévore un fruit volé qui rougit entre deux feuilles sur l’espalier.
Honoré de Balzac