Quand tu es petit, on t’envoie à l’école pour te gaver de force, comme on fait pour les oies. Il y en a qui le font proprement, ils ont le doigté, la patience, tout ça. Ils t’emplissent en douceur la mémoire, jusqu’à ce que tu sois bondé comme un œuf. Mais avec d’autres, gobe ou crève : Ils te fourrent ça dans la tête sans aller vérifier où ça va se loger. Résultat, le moindre petit grain de savoir qui te reste en travers, ça t’étouffe. Tas qu’une envie : le recracher et puis rester à jeun, plutôt que d’être mal.
Quand tu es petit, on t’envoie à l’école pour te gaver de force, comme on fait pour les oies. Il y en a qui le font proprement, ils ont le doigté, la patience, tout ça. Ils t’emplissent en douceur la mémoire, jusqu’à ce que tu sois bondé comme un œuf. Mais avec d’autres, gobe ou crève : Ils te fourrent ça dans la tête sans aller vérifier où ça va se loger. Résultat, le moindre petit grain de savoir qui te reste en travers, ça t’étouffe. Tas qu’une envie : le recracher et puis rester à jeun, plutôt que d’être mal. Marie-Sabine Roger