Que de jeunesse emporte l’heure, Qui n’en rapporte jamais rien ! Pourtant quelque chose demeure : Je t’aime avec mon coeur ancien, Mon vrai coeur, celui qui s’attache Et souffre depuis qu’il est né, Mon coeur d’enfant, le coeur sans tache Que ma mère m’avait donné ;.
Que de jeunesse emporte l’heure, Qui n’en rapporte jamais rien ! Pourtant quelque chose demeure : Je t’aime avec mon coeur ancien, Mon vrai coeur, celui qui s’attache Et souffre depuis qu’il est né, Mon coeur d’enfant, le coeur sans tache Que ma mère m’avait donné ;. Sully Prudhomme